Matveï Stas est né 7 ans avant Kharine, donc, en 1716. Tous deux ont subi une instruction familiale affreusement dure. Cependant, les deux frères n'ont pas vu la chose de la même façon ; Tandis que le second, Kharine, s'est rebellé. Matveï, lui, accepta pleinement chaque étape de son apprentissage, et il en ressortit en parfait gentleman. Ne vous fiez pas à son air rude et sévère, car Matveï est en réalité un très bon père, un très bon ami, un très bon frère.
Durant son enfance, Matveï tissa, noua, et renforca des liens fraternels particulièrement profonds avec Kharine. Ils se protégeaient l'un l'autre de la civilisation sauvage Russe. Ils se comprenaient. Quand Kharine tenta de le tuer, il ne lui en voulut pas. Et puis, Kharine partit, disant vouloir couper les ponts avec la famille. Définitivement. S'étant rencontré dix ans plus tôt en Europe par un parfait hasard, Matveï se tourmenta dix ans dans son manoir de Novodvinsk. A quoi pouvait bien ressembler la vie de son petit frère ? Était-il encore en vie ? Était-il heureux ?
Et, il y a un an, Matveï décida de retourner en Europe pour retrouver son frère, malgré l'opposition de toute la famille.

Relations: Grand frère de Kharine, père et grand-père.
Autre: Je suggère à qui veut incarner ce personnage de lire ma fiche. Aussi, rien n'empêche Matveï de s'engager dans la piraterie pour quelque raison, du moment qu'il conserve sa noblesse d'esprit.

On ne sait rien d'elle, à peine son nom. Certaines personnes le chuchotent, mais, sur les lèvres, seuls deux mots glissent. La Reine. Surnom sublime, pour une femme divine.
Son vrai nom est élégant, délicat. On murmure qu'elle était bourgeoise.
C'est un nom aussi doux que les grands yeux noisettes qui vous scrutent avec générosité, que les boucles auburn qui coulent le long de son visage gracieux, caressent ses pommettes hautes et viennent parfois effleurer sa bouche exquise et pleine, courbée en un sourire sincère, et que les petites mains frêles, aux doigts fins, qui vous invitent d'un geste bref mais tendre à la suivre. Et vous la suivez, irrémédiablement. Catins, clochards, forbans, elle vous aime, elle vous sourit. Et le temps d'une nuit, blottis dans son salon, petit mais chaleureux, elle vous réchauffe le cœur. La Reine vous offre gîte et couvert, et va, aérienne et souple, de ruelles en ruelles, donner un peu de pain aux miséreux qu'elle n'a pu accueillir cette fois-ci. Certains l'ont abusée, volée, flouée. Mais elle souriait toujours. Plus personne ne le fait, à présent. Si vous croisez La Reine, et qu'elle vous darde avec ses prunelles brillantes d'amour, acceptez cette main qu'elle vous tend, ce sourire qu'elle vous adresse.
D'autres racontars sifflent que sa famille est morte pendant un voyage en mer, torturée et massacrée sous ses yeux. Certains osent même raconter qu'elle fut elle-même souillée durant ce triste événement. Personne ne le sait, La Reine ne se mariera pas, elle a déjà des centaines d'époux, qu'elle chérit, hommes comme femmes. Mais si un jour vous voyez dans son généreux décolleté, aux courbes maternelles, une cicatrice brune et discrète, mutilant avec raffinement sa peau laiteuse, alors ne dites rien. La Reine a un passé, sûrement. Mais ce qui importe, c'est son présent.

Relations: La Reine est aimée, respectée. Sa douceur enveloppe les âme, et adouci les haines. Elle connait toute l'île, et toute l'île la connait. Même les plus durs et les plus cruels la saluent, et ôtent tricorne et autre couvres chef en sa présence. Peu sont ceux à la haïr. Et si il y en a, La Reine les aime aussi.

Une teigne. Voilà sa description complète selon son frère. Un vraie battante, une obstinée, qui ne lache jamais rien! Un joli minois et un air presque fragile, mais après tout, c'est familial : chez les Lenoir, l'apparence est souvent trompeuse. Ses parents sont morts depuis quelques années déjà, la laissant seule responsable de son jeune frère Evan. Elle était autrefois fille d'un ambiteux négociant dans le coton, et fiancée à un jeune vicomte. Elle se retrouva délaissée par la bonne société et réduite à l'état de couturière, pour gagner de quoi nourrir la maigre famille qu'elle formait avec son frère. Quand ce dernier s'embarqua sur un navire marchand afin de la soulager financièrement, elle fut à la fois très fière et très triste. Parce qu'il devenait un jeune homme prometteur, excellent marin et suffisament malin que pour s'en sortir, et parce qu'elle se retrouvait seule. Mais le temps continuait son cours et pensait les blessures. Elle gagnait plus, reprenait gout à la vie et pensait souvent à son frère avec tendresse.
Et puis un jour, elle reçut cette lettre terrible. Evan était devenu pirate! La douceur qui l'habitait habituellement fit place à une colère débordante. Ca, jamais! Il ne risquerait pas de finir pendu au bout d'une corde! Comment osait-il courir les mers à la recherche d'aventure alors qu'elle se morfondait à Paris? Il ne serait pas criminel! Ou s'il l'était, elle gouterait à la même liberté que lui! Alors, elle partit elle aussi. Et la voilà, à 20 ans, cheveux dénoués et reconvertie en boucanière, arpentant les rues de Tortuga à la recherche de son étourdi de frère, bien décidée à le ramener en France... Ou à suivre le même chemin que lui. Car les Lenoir doivent rester unis dans leur destinée!

Relations: Lou aime profondément son petit frère, tendresse mêlée de colère et enracinée jusqu'au fond de son coeur. Elle tente bien sûr tout pour le ramener sur le droit chemin, quitte à suivre le même. Ce faisant, elle s'interrèsse à quiconque pourrait lui fournir une place à bord, et observe particulièrement le Hell's Ship, où elle sait, étant une femme, avoir une chance d'être acceptée. Dans une plus large mesure, quiconque connaissant son frère est susceptible d'éveiller son attention.

Lire la fiche d'Evan Lenoir pour plus de précision. Elle se présente sous forme de la lettre ayant déclanché le départ de Lou.

Diane d'Artaud, triplement veuve à l'aube de sa quarantaine, mène une existence étourdissante de vitesse. Elle s'était mariée la première fois par devoir, la seconde, par amour, la troisième, par désespoir, et ses maris en disaient plus long sur sa vie que tout un livre l'aurait fait.
Lorsqu'elle était Madame Diane d'Auteuil, elle était jeune, mère débordée, gentille et plutôt docile malgré son caractère. Son mari, riche importateur de sucre, avait décidé de s'installer à Saint-Domingue par commodité, et ce fut le plus beau jour de la vie de Diane, lorsqu'elle sut qu'elle allait voir le Monde. Mais vite, son tempérament Libre reprit le dessus, et apprenant que son mari était touché par la Phtisie, elle le laissa à son sort.
Elle devint Lady Cantebury si vite qu'elle ne s'en rendit pas compte tout de suite. Lord Cantebury était officier de la Royal Navy et voyait sa femme autant comme un camarade qu'une épouse. Il lui apprit, à sa demande, comment manier les armes à feu, et cela devint pour la jeune femme une véritable passion. Il écoulèrent presque dix ans ensemble. L'enfant né de leur union fut emporté par le croup avant ses trois ans, et son mari périt dans la Bataille des Cardinaux. Elle ne se remit jamais totalement de cet échec, et bascula du mauvais côté.
Son troisième mari, Artaud, était armurier à Tortuga, et elle resta avec lui le temps de se faire une place au sein de l'ile. Et puis elle devint veuve.
Mauvais caractère, mœurs libres, parcours désastreux, Diane n'est pas une Dame, quoi que ses manières en disent, c'est une guerrière redoutable qui se bat contre la Mort en vivant le plus qu'elle peut.
Relations: De son frère, elle n'a pas eu de nouvelles depuis des années. Elle l'imagine toujours dans son petit fief avec ses petites habitudes, et si elle venait à le croiser dans sa déchéance, son cœur se briserait. Sa fille est grande, à présent, et en bonne voie de suivre le chemin de sa mère. Elles s'entendent très bien. Probablement qu'elle a croisé quelques pirates du Bloody ou de l'Amphitrite.

Fils d’un capitaine pirate et ancien pirate lui-même, il devient capitaine à la mort de son père, mais renonça à son rôle quelques années plus tard. Le jour où il rentra chez lui découvrant sa femme morte. Il entreprit de se reconvertir, en reprenant le métier de son beau-père, devenant son apprentie, puis son assistant, pour finir par le remplacer complètement à la mort de ce dernier. Devenant le Barbier de l'île. Cela lui permit aussi de pouvoir prendre soin de sa fille unique, de la voir grandir et s’épanouir, même si ce ne fut pas toujours grâce à lui…

Relations: Il est quelque peu bourru comme un ours au premier abords, mais il sait être agréable avec sa clientèle et il peut être un bon compagnon de beuverie. Il ne cherche jamais la bagarre, mais possède un bon répondant si on le cherche. Il est réfléchi et fier comme bon nombre d’anciens capitaines ayant pris leur retraite.

Autres: Pour toutes questions, précisons, il suffit de lire la fiche de Sybill Tweed, sa fille, où se trouve une partie de son histoire et/ou de la contacter par mp.

Naufragé sur l’île de Tortuga à 17 ans, il fut recueillit et soigné par la fille du barbier qui tomba sous son charme malgré le fait qu’elle soit bien plus âgée que lui… Ils finirent par se marier et elle porta son enfant, mais il ne l’a jamais vu, disparaissant en mer lors d’une tempête qui l’emporta loin du navire sur lequel il était en tant que pirate. Il fut découvert par un autre navire pirate, mais ayant frôlé la mort une seconde fois, sa mémoire en pris un coup, le laissant vide de souvenir.
Comment est sa vie maintenant, c’est à vous de nous le révéler…
Du genre calculateur et facétieux, il a du mal à croire qu’il ne peut pas posséder une chose qu’il convoite. Mais une fois possédée, il se rend compte que la chose en question n’est pas ce qu’il recherchait. Alors que recherche-t-il vraiment..?

Relations: En dehors de l’équipage auquel il appartient et avec qui il entretient des relations plus ou moins amicales, il fréquente peu de monde sur la terre ferme, si ce n’est les demoiselles auprès de qui il s’entoure, passant de l’une à l’autre sans jamais rechercher la chaleur unique de l’une d’elle en particulier. Il semble vouloir garder son cœur libre de toute entrave amoureuse tout en jouant les jolies cœurs avec ses dames, ne les laissant jamais insatisfaite. Mais c’est sans doute lui qui est insatisfait…
Et au-delà de sa mémoire défaillante, il a un côté jaloux, possessif et protecteur qui sommeille en lui et qu’il n’a accordé jusqu’à ce jour qu’à une seule personne.

Autres: Pour toutes questions, précisons, il suffit de lire la fiche de Sybill Tweed et/ou de la contacter par mp.