Anna Grey, nommez-moi Circé [/!\ Ames sensibles ]

$Anna Grey, nommez-moi Circé [/!\ Ames sensibles ] Sanstitre1zqu$

Commençons par ton nom...

T'es pas un peu jeune pour être pirate ?

Et si t'étais pas libre comme l'air, tu s'rais chez qui ?

Et tu fais quoi de ta vie ?

Et pirate, c'est une vocation ou t'as plus un rond ?

$Anna Grey, nommez-moi Circé [/!\ Ames sensibles ] Sanstitre2dbg$

Et t'es plutôt gringalet ou baraqué ?

T'es pas du genre à tenir tête au capitaine, au moins?

T'aurais pas une histoire à nous raconter ?

Miss Anna, c'est l'heure de votre bain! Allons, levez-vous donc ma fille!"
La voix de la gouvernante se veut sévère, mais rien ne peut empêcher la douceur de s'y glisser. Elle se tient devant la porte de la chambre, bien serrée dans son habit de vieille jeune fille pour qui la bonne éducation n'a plus de secret. Et dans le bon usage, un poupon de 7 ans, aussi mignon soit-il, doit se lever pour huit heure un samedi matin. Miss Anna n'échappe pas à la règle. Enfin, il faut essayer qu'elle n'y échappe pas. Question de principe. Légers coups renouvelés à la porte blanche.

"Oh, je vous en prie Miss Anna, votre père va me disputer!"

Du royaume du sommeil, rien ne semble venir. Une légère respiration, aussi infime qu'un battement d'aile de colombe, vient soupirer doucement aux oreilles de la dame. C'est ce son si apaisant, sans doute, qu'il l'empêche d'ouvrir la porte pour aller tirer la petite des bras de Morphée. La bonne éducation, Sainte-Marie... Monsieur pourrait donc laisser dormir sa fille après tout! C'est criminel, que d'aller réveiller un petit ange si paisible!

Mais je lui parlerai, Jennie. Je veux juste rêver encore un peu!

Le battant de bois a été repoussé par une minuscule main blanche. Un bout de visage, tout aussi clair et parsemé de poussière d'or, a pointé le bout de son nez dans le couloir. Un grand œil mordoré se porte avec innocence sur la gouvernante émerveillée. La petite rêvait! La vieille Jennie s'en veut déjà presque d'avoir troublé le bien-être d'une aussi belle enfant. C'est dur, n'est-ce pas, que de devoir refuser la liberté à Miss Grey? Oh, elle est si jolie... Toute la maison se plierait en quatre pour elle. Même son père, le bon armateur Grey, si épuisé pourtant pas tout le travail qui lui tombe dessus. Il suffit qu'il aperçoive Anna pour que toutes ses rides se dissipent... Son pouvoir est angélique. Seul le bonheur peut émaner d'elle.Profond soupir attendri de la gouvernante.

"Soit Anna, soit, qui pourrait vous le refuser de toute façon?"

La porte se referme sur un sourire radieux, un regard emplie de reconnaissance. La fine respiration reprend, la petite est retournée voguer au milieu de ses rêves. Et la vieille Jennie, le cœur tout en miel et en chaleur, retourne silencieusement préparer le thé de Monsieur.

La rumeur court et se traine comme une trainée de poudre noire. La rue près du port est pleine de monde, de silhouettes courbées en uniformes noirs qui prennent des notes et jettent aux passants des regards méfiants. On murmure, dans leur dos, qu'ils sont là pour un mort, trainant derrière leurs sombres manteaux de sombres nouvelles, et d'aussi sombres encore et néfastes présages pour le bonheur de la tranquille ville...

Un nom se murmure à chaque coin de rue, c’est un nom si doux, si suave, si pur et si parfait, mais aujourd’hui il libère les larmes et les cris, en lieu et place de l’étincelle qu’il a pourtant l’habitude d’allumer dans les yeux des passants… Les hommes se sentent privés d’amour, les femmes de douceurs, tous sentent vaciller la dévorante petite flamme de désir inavoué et d’admiration sainte pour le petit ange dont on s’échange le nom de porte en porte. La maison des Grey arbore des linceuls gris sales à ses fenêtres et celles du salon sont closes par leurs volets. On a vu de bon matin des voitures apporter mains bouquets de fleurs blanches parsemées de fuchsias pourpres, couleurs funéraires de l’illustre maison d’armateurs. Et l’on comprend, sans vouloir le croire, sans l’accepter, que le drame s’est dénoué, lui qui planait depuis si longtemps. Tant de beauté chez une enfant ne pouvait pas être humain. Anna… Ce ne devait pas être là son nom, n’est-ce pas? Le vrai était Aphrodite, disait les hommes. Vierge Maria, disait les femmes. Satan, disaient enfin ceux qui ne l’avaient point vue. Mais même eux pleurent aujourd’hui.

Soudain, le ton change et les murmures reprennent sans pudeur. Du port, on amène un cercueil d'if devant lequel la foule s'ouvre en deux. Un étrange mélange de stupeur et de soulagement parcourt les rangs serrés ; la boite mortuaire est si grande et si large! Ce n'est pas celui d'une enfant, Anna est si petite, à 15 ans à peine! Un autre mort? Mais non, voilà que les croque-morts rentrent avec leur triste fardeau dans la riche maison et qu'un coroner s'approche. Il a l'air affligé le pauvre, perdu, et il regarde sans cesse de tous côtés, à la recherche d'on ne sait qui.

"J'ai la profonde douleur de vous faire part de la mort du regretté armateur Arthur Grey... et de la disparition de sa fille adoptive, Anna Grey."

Une exclamation scandalisée traverse l'assemblée qui soudain se met à piailler comme dix milles corbeaux effarouchés. C'est à peine si le pauvre coroner parvient encore à demander aux témoins de se manifester. Quel vacarme! Mais comprenons ces pauvres mortels : la disparition d'une fille de Dieu est à l'opposé du miracle : aussi impossible, mais quel coup du sort! Et ce sont vers elle que vont toutes les plaintes. Le pauvre armateur est oublié, déjà enterré, masqué par ce qui, bien plus, chagrine les habitants de Portsmouth...

Seule dans la chambre désormais vide de la jeune beauté, la vieille Jennie pleure. Elle est la seule ici à avoir vu et entendu ce qui s'est passé... Et la seule également qui aura remarqué le rouge sombre qui pointait sur le drap, sur la tempe gauche de Monsieur... La gouvernante en sanglots est très pieuse. Elle prie pour l'âme de son défunt maitre, implore le Seigneur d'ouvrir sa porte au suicidé... Et plus profondément encore, elle invoque Lucifer, le conjure de toute son âme. Pour que soit damné le démon de Portsmouth.

Anna a 16 ans à présent. Son corps se fait plus surnaturel chaque jour. Elle est restée longtemps avec un vieil homme doux, aimable, médecin et surtout... impuissant. Il fallait bien cela pour qu'Anna vive en paix. C'était le seul homme avec lequel elle ne risquait pas de faire violer à chaque instant. Elle les attire comme un aimant, tous ces mâles arrogants. Elle est l'incarnation parfaite du pêché de chair... Elle est si petite, si blanche de peau, si légère... Même le bon médecin n'a pu lui expliquer pourquoi ses règles ne sont pas encore venues. Pourquoi ses hanches se réduisent à deux courbes plus élégantes que purement féminines, pourquoi sa poitrine demeure aussi peu esquissée... Anna, elle, s'en doute très bien... Quelque chose s'est brisé en elle, il y a quatre ans. Son corps est resté figé en l'année 1765, refusant de suivre son esprit qui, lui, a bien grandi. Et s'est avilisé...

Anna a découvert les plaisirs de la chair. Celui de seins profonds et de fleurs au parfum capiteux... Elle déteste les hommes, n'aime que les femmes. Elles sont si douces et aimantes! Et au moins, ne la brûlent-elles pas comme le font les brutes avec leur immonde manche gluant crachant l'enfer! Elle refuse d'avoir des enfants, cela sa féminité puérile le lui permet déjà. Mais elle hait aussi tout ce qui peut déchirer le précieux jardin de son plaisir... Alors, Anna s'est installée chez le docteur.

Lui aussi, elle le hait, comme tous les autres car ils ne sont bon qu'à la souffrance. Seulement le vieux lui est utile. Il connait tout du corps humain, soigne des heures durant les patients parfois démantelé qu'on lui ramène et initie la petite à son art respectable. Calme et docile, Anna apprend comment recoudre une artère, ôter un membre nécrosé, fixer les fragments d'os brisés. Sa patience et sa lucidité lui font rapidement obtenir le statut officieux d'assistante du médecin, à côté de son travail dans la maison. Elle se met à apprendre le nom de chaque muscle, chaque os, chaque nerf...Ah, les nerfs surtout. L'ange veut tous les connaitre, un par un, les suivre jusque dans les plus infimes replis des chairs rougeâtres. La nuit, quand son hôte s'endort, elle se livre à une occupation que personne dans la maison de soupçonne, mais qui lui vaudrait le bûcher si elle se faisait prendre. Elle s'est acheté, avec son salaire de bonne, un petit appareil trouvé dans les enchères d'un inventeur un peu excentrique décédé, on ne sait trop, sans doute d'une de ses inventions. Elle a soigneusement ouvert son cœur en deux pour en examiner les ventricules, quand on le lui a amené. Mais surtout, elle a acquéri l'objet. Un petit boitier en métal avec une manivelle, et deux fils de cuivres terminés par des embouts effilés. Quand on tourne très vite la manivelle, un courant circule, et si l'on rapproche les deux embouts, un joli petit arc bleu en sort. Mais surtout, si on les pose sur un muscle ou un nerf, le crops que l'on n'a pu sauver et qui est laissé là jusqu'à ce que la famille le récupère se raidit brusquement. Et selon que l'on touche tel ou tel endroit bien précis, c'est une zone toute aussi précise du corps qui se contracte. Ces réactions la fascine. Et au fil du temps, elle comprend que chaque zone infime du corps humain peut être manipulée si l'on sait de quel voie nerveuse elle dépend. Et pour chacune, le point névralgique dont dépend sa douleur...

Une fois toutes ces connaissances acquises, le médecin ne lui est plus d'aucune utilité, alors Anna s'en débarrasse - non sans avoir testé sur lui le fruit de ses découvertes... Sa première victime est sanglante... et comme toutes les suivantes, parfaitement silencieuse. La petite est très douée. Elle est entrée un soir dans la chambre du vieil homme, et sans dire un mot, a tombé bas sa robe. Les yeux du docteur se sont écarquillés, remplis de désir, les veines sur ses tempes ont palpité avec fureur, et retrouvant soudain sa vigueur, le pantalon tendu à craquer, le mâle autrefois impuissant s'est approché avec impatience du corps béni, hypnotisé, inconscient... L'ange a bondit, a violemment enfoncé son petit pouce tendre à la base de la nuque, là où la peau est toute molle... Lui s'est effondré, terrassé. Une heure plus tard, à son réveil, une douleur terrible lui brûlait la gorge. Le démon - ce ne pouvait en être qu'un - lui avait tranché les cordes vocales. Il ne pouvait que s'époumoner à expulser de l'air, hurlant d'un effroi silencieux tandis que la petite, toujours nue, s'approchait de lui avec un long couteau effilé... Une lueur rouge et démente brulant au fond de ses prunelles d'or en fusion. Il avait mis trois heures à mourir...

Puis elle était partie.

Le port de Tortuga était calme... Une légère brise baignait le port d'une douce et fraiche atmosphère d'automne, et Arn Këshkovh était un pirate heureux. Il venait de quitter son navire avec la part plus que substantielle d’un plus que gigantesque butin volé à un bâtiment de commerce français deux jours auparavant. L’abordage avait été facile, les attaquants n’avaient déploré aucune perte, et pour couronner l’affaire, le capitaine avait deux putes embarquées à son bord. Arn et un autre marin hollandais s’étaient les premiers forcés un passage vers la cabine pour aller y aérer le crâne du gaillard, et cela fait avaient trouvé les deux filles à la peau sombre vautrées de peur dans le lit. Elles avaient tendus leurs bras amaigris vers eux en remerciant ceux qu’elles croyaient être leurs sauveurs, et Arn et le hollandais avaient ri. Elles avaient ri avec eux, heureuses de voir leur violeur mort, puis les pirates avaient refermés la porte, et alors elles avaient hurlés… Arn soupesa le sac d’or dans sa poche et repensa aux jolis seins bien fermes et pleins qu’il avait dévoré dans la cabine pleine de sang, et un sourire carnassier vint étirer ses lèvres fendues. Les camarades les avaient finies par après et les avaient revendues à un bordel le matin même. Peut-être que Arn allait retourner les voir, ce soir. Sans le hollandais, qui s’était stupidement fait massacré parce qu’il avait eu la bêtise de ne pas dissimuler son or comme il fallait, mais tant pis après tout. Ca lui donnait une bonne raison d’aller boire – il fallait honorer la mémoire d’un ivrogne !

Il franchit la porte de la Jambe de Bois avec bonne humeur, scrutant déjà les murs pour y repérer une catin. Celles présentes n’étaient pas si appétissantes… Bah, il attendrait meilleure fortune en compagnie d’une bonne chope de rhum ! Et il venait de recevoir cette dernière quand elle fit son entrée. Elle fut remarquée. Le silence frappa progressivement plusieurs tables dans la taverne quand elle retira son manteau beige clair. La chope suspendue à ras des lèvres, Arn Këshkovh sentit la chaleur monter de son bas-ventre à sa tête avec la fulgurance et l’intensité de la lave en fusion. Elle était belle, douce, fine... Ses formes étaient légères, comme si son corps avait refusé d'être entièrement celui d'une femme, mais Arn distinguait la sombre auréole de ses seins au travers de la fine étoffe de sa robe. Sa chair était pleine et lisse, aussi blanche que l’écume. Ses cheveux filés d’or parmi le cuivre, des yeux de la même lumière et une bouche si pâle et si rose, comme une fleur de sensualité prête à être cueillie… Elle arrêta son regard sur lui, lui sourit avec une douceur hypnotisante et il laissa tomber sa chope, ne songeant pas même à dissimuler la protubérance grandissante qui ornait son entre-jambe. Elle s’avança vers lui de ses pieds nus qui ne laissaient derrière eux aucun son, et l’effleura du bout des mains, avant de gravir les marches menant aux chambres. Dérouté, fou, hypnotisé, Arn se leva en renversant sa chaise et titubant, bégayant, les yeux écarquillés et la bouche ouverte, se précipita lentement à la suite de la tentation faite femme, de l’innocence faite corps,…

Elle commença par trancher les cordes vocales, comme d’habitude. Puis profitant de la paralysie momentanée provoquée par la douleur, elle s’empara avec douceur du bras droit pour trancher le coude en deux sur une longueur de deux pouces. Cela fait, elle y inséra deux doigts fins pour aller chercher le nerf radial, dissimulé parmi les muscles tout contre l’os. Quand elle le pinça entre ses ongles, l’homme fut secoué d’un spasme de douleur violent et tenta de se dégager. Anna s’empressa de percuter un creux de son genou gauche, et il retomba au sol, incapable désormais de mouvoir cette jambe. Elle frotta le fin nerf contre le bec du cubitus pour le trancher à l’usure, puis tira lentement pour l’extraire du bras sur toute sa longueur, entrainant à sa suite toutes les petites ramifications qui desservaient la douleur de l’épaule. Le visage rouge sang et les yeux révulsés, l’homme crachait du rouge et de l’air au lieu du cri inhumain qui lui déchirait la gorge. Le fil de nacre arraché, Anna paralysa les deux membres restant puis retourna l’homme sur le ventre. Elle reprit son couteau effilé et en suivant l’épine dorsale, coupa dans la chair à vif pour ouvrir le dos sur toute sa hauteur. L’incision pratiquée, elle sourit d’un air angélique à Arn et plongea une main tranchante dans le bassin. L’homme vit un éclair, au-delà de toute notion de souffrance, et ne sentit plus ses jambes du tout. Soudain, un entrechoquement, un bruit de pierres que l’on frotte avec force. Il tourna la tête et Anna, l’apercevant, lui montra joyeusement la vertèbre qu’elle venait d’arracher. Alors, Arn ferma les yeux et s’évanouit. Anna parviendrait à le réveiller encore deux fois. Il mit plus d’une heure à être dépecé vivant, puis la jeune fille précipita ses restes en tout point semblables à ceux d’un cochon dans la rue. Des veilles dames profiteraient de l’aubaine de viande le lendemain. Elle ne garda dans sa cape que la tête, pour la donner aux poissons une fois sortie.

Mais dans la taverne, il y avait une femme. Elle était grande, belle et fière, les cheveux blancs et la carrure à la fois forte et empreinte d’une féminité voluptueuse et attirante. Le visage indiscernable sous sa capuche, Anna trouva dans son regard la soif d’indépendance qui l’animait aussi, et le ton sur lequel elle parlait aux hommes ravi le petit angelot. La femme sortit peu après et marcha vers un des navires arrimés au port, un grand bâtiment aux allures d’enfer que la jeune fille qui l’avait suivie reconnut aussitôt, en même temps que sa propriétaire. Alors, elle laissa tomber dans l’eau son fardeau avec la cape, et s’avança le visage découvert vers l’intrigante Mary Bell. Une caresse lui rendit son sourire tandis qu’elle s’offrait au plaisir d’une femme… Anna resta à bord. Elle avait trouvé la place que le destin lui réservait. Elle adorait chacune de ces femmes dont elle soignait les moindres maux, écoutait les peines, celles pour lesquelles elle se montrait si docile et aimante. Sa nouvelle capitaine était en mesure de l'accueillir mieux que personne… Et Anna Grey, que le destin avait nommée Circé, continuerait de tuer les hommes… $Anna Grey, nommez-moi Circé [/!\ Ames sensibles ] Sanstitre3su$

Ton prénom/pseudo :

Ton âge :

Comment as-tu découvert le forum ?

Ta première impression :

~~pas français mais je m'en fous~~

Le code du règlement :

Voilà, terminé =)

Bon et bien, bonjour et re-bienvenue !
Tu seras donc notre première victime ! (Mary et Moi, on s'est dépatouillée pour se mettre d'accord x) )

Le fait est qu'Anna n'est pas « notre » personnage à adopter. Ainsi, ceci est notre opinion, il ne fait pas acte de foi et de même, ne t'en vexe pas, nous ne sommes pas les mieux placées pour parler. C'est ton interprétation, pas la notre. Mais comme nous nous sommes engagées à examiner les gens qui viennent sur le Hell... :D

Déjà !

Citation :: finir médecin sur le navire sanglant

Anna n'est que matelote, normalement, me dit la mini-fiche. À voir avec Louis si ça passe... Au fond, pourquoi pas, bien que j'espère qu'Anna a apprit deux trois autres trucs autre que disséquer un mort. Sinon, comment sait-elle soigner un bras cassé (je suis pas certaine qu'un médecin légiste s'amuse à faire des attèles en prenant soin du corps putréfiant pour que les os se ressoudent -sauf s'il est d'une démentielle patience-) ? Ou utiliser un remèdes ? Bref, je trouve que juste observer un type qui fait mumuse avec des morts, c'est léger pour être médecin (même si le soir elle fait elle même mumuse)
Oui, à l'heure actuelle, pour être médecin légiste, il faut être médecin, je le sais très bien. Mais là, tu ne présente Anna qu'observant le médecin qui ne travaille plus que sur des morts, qui plus est ! Observer est une chose, le faire soit-même en est une autre. =)

Trois doutes historiques, aussi. Je ne sais pas, il me faudrait un avis expert !

* Des médecins "légistes" à cette date ? N'est-ce pas mal vu de "toucher" (examiner, et autre) les morts en 1770 ?
* La médecine est-elle si avancée ? ça me semble... beaucoup.
* La machine électrique. ça me semble bien jeune pour en faire !

D'ailleurs, si elle est le médecin du navire, je doute sincèrement qu'elle s'amuse à faire également la vigie ou s'occuper des voiles. Matelot ou médecin, il faut choisir !
Mais Mary pense que ca vient du fait que tu as changé d'avis sur ton activité en cours de route et que tu as oublié de faire les changements. Ca arrive ^^

Citation :: Et à chaque fois que cela se produit, Thétis la suit d'un oeil inquiet...

Heu, non. Thétis, ce que j'en sais (vu que c'est légèrement moi qui la joue), j'aurais tendance à dire qu'elle s'en tape. Au mieux, elle est blasée et vaguement intriguée, mais inquiète, non. Un homme va mourir ? Vu que pour elle, la vie n'a pas plus de valeur qu'un tabouret, tu noteras que ça ne l'ennuie pas plus que ça. =D

Mary me fait ajouter : « J'suis désolée mais aussi mignonne qu'elle soit.. si elle fait pas femme, Mary ne la touchera pas. L'est pas pédophile non plus ! è^é
Tu insistes bien sur le fait qu'Anna paraît avoir 12 ans au lieu de 20. J'ai quand même tendance à croire que Mary a de saines mœurs, même si tournées du « mauvais » côté, si on peut dire. ^^
Et puis, il me semble qu'à l'époque, le canon féminin était encore fait de rondeurs, non ? »

Ensuite, c'est vraiment trèèès personnel, ce que je vais dire, hein, alors, disons que ça ne compte pas vraiment. Et que c'est pour la suite. Mais bon, je suis là pour dire ce que je pense !

J'aurais tendance à dire « attention à ne pas en faire trop ».
Cette remarque-ci est très personnelle, ainsi, sans doute ne devrais-je même pas la faire, mais... Disons à faire attention, par la suite, à ne pas trop insister sur le côté « sombre » d'Anna. Ici, on ne voit quasiment que ça, ce côté « malsain ». Or, à première vue, Anna, normalement, doit donner une image d'elle très douce. Si c'est décrit dans le caractère, l'histoire ne le montre presque pas (excepté quand elle est gosse). Et cette insistance sur le sombre et le malsain, je trouve qu'il dessert un peu le personnage. Le trop est l'ennemi du bien, m'ont dit biiien des gens.
Anna m'a parue trop angélique pour être crédible à certain moment. Trop sombre à d'autre. Bref, encore une fois, c'est très personnel comme avis, mais attention à ne pas en faire... trop, comme je l'ai dit.

Par exemple, je ne trouvais pas nécessaire qu'elle ait une connaissance biologique pour torturer quelqu'un. On n'a pas besoin de connaître les nerfs à fond pour savoir qu'une fourchette dans l'oeil ou bien retourner un ongle, ca fait fichtrement mal.

De même, inutile d'autant décrire les tortures. Ça fait du inutilement gore et presque « exposé de biologie ». Est-ce vraiment utile ? C'est un autre exemple de ce que je qualifie de « trop ».

Alors, soyons d'accord, je ne te demande pas du tout de réécrire, ou quoi que ce soit de ce genre : ce sont des observations personnelles pour « plus tard ». De même, si tu penses que j'ai obstinément tort, bien libre à toi de ne pas en tenir compte ! ^^ Et puis c'est notre première critique, alors nous aussi, il faut qu'on se rode. =)
Navrée, tu essuies les pots cassés x)

Car après tout, on a ici du chipotage, des doutes historiques et des remarques personnelles. Rien de très rigoureux, en somme. Car sans ça, c'est une fiche à laquelle on ne voit pas de vrai soucis d'écritures ^^
Et puis, tout va bien, on connait bien la joueuse ;)

Mais il faut bien que je justifie mes honoraires ! =D (Louiiiis ? Je t'ai parlé que la princesse elle voulait être payée pour ça, au fait ? [Sérieusement d'ailleurs, Sainte Administration, ça vous va comme "accueil" ? Ou n'est-ce pas ce que vous attendiez ? Dîtes nous tout, nous sommes là pour nous perfectionner ! ])

Ouf, que de commentaires! ^^ Je te rassure ils sont les bienvenus, il faut perfectionner tout ça ^^ je vais essayer d'y répondre en reprenant point par point, dites-moi si j'oublie les choses =)

Alors, tout d'abord le poste de médecin ou de matelote : comme l'a deviné Mary, mon avis a changé en cours de route et j'ai completement oublié de modifier la mini-fiche ^^ J'ai moi-même demandé à Louis si je pouvais prendre le post de médecin mais j'ai ommis de le corriger - ce sera fait.

Les talents "curatifs" d'Anna : il est vrai qu'elle n'a pas pu apprendre beaucoup sur la façon de soigner... Je n'ai aucune idée de l'état de la médecine légale de l'époque, donc faute de connaissance et parce qu'en effet ce sera plus crédible, je vais modifier. Je propose dès lors que l'homme soit un médecin pratiquant, qu'Anna s'amuse beaucoup à observer et qu'elle aide parfois - ce n'est pas impossible, le docteur l'a "adoptée" et elle a 15 ans à l'époque. cependant certaines interventions - beaucoup même à l'époque! - se finissant par la mort du patient en post-opératoire, voilà des cadavres pour les expériences de la petite ( en attendant que les familles viennent les rechercher). J'attendrai votre approbation avant de corriger ce point.

On passe aux anachronismes :
- Pour la médecine légale, comme je l'ai mentionné plus haut je ne sais pas où on en est, donc par défaut je vais modifier.
- Les progrès de la médecine : j'ai moi-même posté un article à ce sujet dans la FAQ historique avec le personnage d'Evan. Je ne vais pas le reprendre en entier, mais je rappelle que les Lumières sont le siècle par excellence de l'essort de l'anatomie, donc si, c'est tout à fait crédible.
- La machine électrique : les phénomènes électrostatiques sont connus dès l'antiquité par les grecs! Pour eux, il ne s'agissait encore que de frotter deux morceaux d'ambres pour modifier des interactions avec certains objets, mais en 1770, Charles Coulomb est en plein dans ses expériences sur l'électrostatique. Donc là encore, je ne considère pas avoir fait d'anachronisme, et cette machine peut très bien avoir existé je pense.

La réaction de Thétis : je suis entièrement à blamer parce qu'on avait réglé ça par MP. J'ai écris la mini-fiche avant de prendre contact avec vous 2 et c'est un autre oubli de correction de ma part. Je vais donc rectifier le tir :)

La suite est un peu plus difficile à gêrer. Je reconnais avoir poussé fort certains points, et sans contester pour autant je vais tenter de me justifier du mieux possible. Les formes d'Anna tout d'abord : il ne s'agit pas d'un effet recherché au départ mais plutot d'une conséquence pratique. Je souhaitais qu'elle reste "figée" là où tout s'était brisé pour elle et qu'elle soit incapable d'être attirée par les hommes. Ou plus clairement, qu'elle n'ait pas connu la puberté, afin que le personnage reste avant tout une enfant brisée. Je voulais qu'elle ait les réactions et le comportement d'une enfant, à la fois très innocente et très impulsive. Cela a pour première conséquence ses formes plates : si pas de règles, pas de développement de caractères féminins secondaires non plus! Et je comprend tout à fait que ça pose problème à Mary...

[Je poursuis demain =) ]

SUITE :

Bon, après quelques échanges et réflexions, je vais résumer ce qui sera changé ^^

Le physique sera bien changé légèrement afin de rester cohérente avec les préférences de Mary. La torture par les nerfs reste puisqu'il s'agit de donner un côté posé et intelligent à la vengeance d'Anna, qui n'est pas une barbare ^^ La machine... eh bien comme toi Thétis, je m'en remet à l'avis des admins, donc jusqu'ici je vais laisser inchangé et modifierai si c'est demandé, je crois que c'est le plus simple.
Les changements précedemment annoncés seront bien sûr effectués =)

Le dernier point concernait le coté gore et très sombre du personnage, et franchement en me relisant je partage en partie votre point de vue, j'ai beaucoup appesanti le coté sadique. Je ne vais pas le réécrire à priori parce qu'il m'a pris du temps, mais voici comment je vois les choses.
Tout d'abord, sachez que j'ai eu beaucoup de mal à écrire le passage de la torture, non pas que ça me dérange d'imaginer un corps déchiqueté ( j'ai fait des stages en bloc opératoire et j'en ai vu quelques uns avec plus d'interet médical que de dégout ), mais parce que cette cruauté... est bien ce n'est pas la mienne et je ne l'aime pas. Mais si je me suis forcée à le faire, c'est parce que pour moi ce personnage est bel bien capable d'aller jusque là. Seulement, je ne compte pas reproduire ce genre de scène en rp, je ne ferai jamais que mentionner la torture sans plus la décrire... Donc ceci est à considérer comme un aperçu. Il fallait placer un échantillon de sa cruauté et c'est tombé dans la fiche de présentation, navrée.
Il va de soit dès lors qu'en rp, j'insisterai beauuuucoup plus sur sa douceur, je pense que les scènes sombres seront rares! La fiche est très déséquilibrée de ce point de vue et je m'en excuse, mais vous avez un aperçu de sa nature profonde ici, et c'est ce que je vais dissimuler par la suite. Je n'ai pas interet à vous montrer sa vraie nature, c'est mieux pour le suspens ♥
Je la ferai aussi moins angélique, il faut qu'elle reste humaine. Je pense que la modification de physique y fera déjà un peu ^^

Je crois que c'est tout... Je vais modifier ça le plus vite possible =) Encore merci pour vos remarques! ^^

Double-post pour signaler plus officiellement que par MP que j'ai donc bien terminé les modifications ^^ En espérant que ça conviendra =)

Ho, pardon pour l'attente !

Alors, les derniers points que je vois...

Citation :

Comme elle n'a pas beaucoup de force, elle est souvent à la vigie[...]souvent être dans les mats que sur le pont

Petit oublie dans le caractère, de ton changement d'avis ! (de mousse à médecin, j'entends.)^^
Toujours cette histoire de machine qui me laisse un peu patoise, mais je n'insisterai pas, n'ayant pas les arguments pour !
Citation :

La torture par les nerfs reste puisqu'il s'agit de donner un côté posé et intelligent à la vengeance d'Anna, qui n'est pas une barbare ^^

Comme me l'a fait remarquer Mary, couper un coude pour en arracher les nerfs, ou des morceaux de la colonne vertébrale, si si, c'est quand même assez barbare ! Y'a autant de sang (si ce n'est plus) que simplement retourner un ongle, hein ! Et elle finit quand même par couper une tête...
Citation :

Je voulais qu'elle ait les réactions et le comportement d'une enfant, à la fois très innocente et très impulsive.

Là, je ne peux être que d'accord, et je trouve ça très intéressant, comme principe ! Cependant, au contraire, la torture que fait Circée à ces hommes n'est pas très impulsive, je trouve ^^ (je veux dire, impulsivement, moi, je casserait des doigts : ça fait mal, pas du bien de voir son doigts dans un mauvais sens, et pas de sang, puis retournerait des bras, ou je sais pas quoi...Bref.). Alors, j'espère que c'est cet aspect d'Anna que tu mettra en avant, en jeu, c'est le plus intéressant, à mon avis ^^
Et oui, suggère plus que ne dit : c'est largement le plus efficace.

Voilà pour moi !

J'ai modifié la description psychologique, désolée pour l'oubli ^^

Une fois encore je suis d'accord pour la machine, c'est douteux mais... Je n'ai pas non plus de preuves juste de gros soupçons, donc impossible de trancher. Mais je me dis que puisque que le passage ne sert qu'à l'histoire et ne devra plus être mentionné par la suite, "l'imprécision" ne portera pas à conséquences, donc à moins d'un avis expert des autres admins... bref ^^

Pour la torture, je me suis mal exprimée, bien sûr que ce qu'elle fait est barbare! Toute forme de torture l'est d'ailleurs. Ce que je voulais appeller barbare ici aurait été prendre un couteau et découper partout au hasard, arracher les doigts, écraser les os,... Aveuglément, comme une furie. Elle coupe les nerfs parce s'il y a bien une chose qui est douloureuse, c'est ça. Elle réfléchit à la façon dont elle fait souffrir, elle ne fait pas ça au hasard juste pour faire mal, elle veut faire mal précisément dans une partie du corps à la fois, c'est plutot ça que je voulais faire passer. Si tu suis la description elle arrache la vertèbre après avoir tranché la moelle épinière, donc l'homme ne peut même pas le sentir, physiquement ça ne sert à rien. Le seul but est de montrer l'os à celui qui vient de le perdre, c'est une torture qui est aussi psychologique... et calculée. Et quand elle coupe la tête à la fin, c'est pour entièrement faire disparaitre les preuves, pas pour torturer. Elle ne peut pas prendre le risque qu'on trouve cette tête en-dessous de la fenêtre ou plusieurs témoins l'ont vue monter avec la victime, et elle ne peut pas non plus se permettre de transporter le corps. Donc elle fait passer la chair pour de la viande, et elle fait disparaitre la tête. Raison purement pratique, ce n'est pas dans un but barbare.

Dernier point ( on va y arriver! ^^ ) : l'impulsivité. Encore une faute de précision, je pensais surtout au fait que "homme = méchant", pas spécialement à sa façon de torturer. Je l'ai dit, dans le futur les scènes de torture seront bannies, donc ça ne se ressentira pas en rp. Je vais développer sa psychologie en cours de jeu, navrée d'avoir exagéré certains points... Il faut le temps d'étoffer tout ça et en la faisant jouer je saurai mieux où la diriger. Pour l'instant j'ai tenté de poser les bases tout en sachant qu'il y aurait des modifications à faire, et vos commentaires étaient à ce titre les bienvenus!

Voilà, je trouve que je me justifie plus que je ne modifie mais... je défend aussi mon point de vue ^^ C'est aussi l'inconvénient d'une fiche écrite sur longtemps et en plusieurs fois... La faute à mon pc qui en a perdus 3 versions différentes! ~~si si, j'y ai passé du temps ^^~~

Bien !

Heu, déjà, c'est bien que tu défendes ton points de vue ! Je veux dire, moi, je donne mon avis, tu donnes le tiens, c'est bien plus intéressant comme ça ^^
En plus, mon avis n'est pas spécialement meilleurs que le tiens. Ainsi, vaut mieux défendre ton perso que dire Amen et le modeler selon mon désir ! Bref, pas de soucis pour la parlotte !

Après, on en a de toute façon parlé : la fiche est un début, une "démonstration" de ce que peut faire Anna, mais visiblement, tu ne sembles pas vouloir en faire le fer de lance du personnage. Bon, bah, voyons ce que donnera le personnage en jeu !

Pour moi, tout est ok =)
Maintenant, tâchons de le signaler aux admiiins...

Ah, et merci d'avoir été si patiente, faut vraiment qu'on se rôde pour ce nouveaux rôle, Mary et moi ! =)

Je fais confiance à Thétis et met la dernière touche à ta validation.
Je t'ajoute ton rang ce soir, en revanche.
Pour ma part, le poste de médecin ne me dérange pas, mais Circé n'est pas mon prédéfini. Peut-être pourriez-vous demander l'avis de la grande chef sur ce point précis. ^^
Merci à Thétis (et Mary car elle a possiblement participé dans l'ombre :p) pour leur aide !

Merci beaucoup =)

Et je vous remercie beaucoup moi aussi pour votre patience vu que j'ai commencé cette fiche il y a des mois ^^

J'ai hâte de la jouer! ^^

Pour le rang de médecin je m'occupe de poser la question au big boss si vous voulez =)

Citation :: Je fais confiance à Thétis et met la dernière touche à ta validation.

Je déconseille fortement de me faire confiance aussi aveuglément ! =D
J'ai mit plusieurs fois que j'attendais quelqu'un de plus doué que moi en histoire quant à certains point, comme au sujet d'une certaine machine...

Ensuite, heuuuu... Pour le point qu'Anna ait le poste de médecin, je croyais que c'était réglé et que le créateur du personnage était d'accord... J'avais demandé à Anna d'aller se renseigner, quand même, et maintenant, j'apprends que c'est pas vraiment fait...? Ou du moins, c'est demandé à la mauvaise personne ? Hum huuum...

Je suis d'accord pour le rang de médecin, bien sûr ! :D Et je lui ajoute son rang tout de suite !

Alors pour ce qui est de la machine, je n'ai pas relevé car cela me semble assez en accord avec les expérimentations du temps. On cherche beaucoup à l'époque à comprendre l'effet de l'électricité sur les corps, on expérimente en lançant des décharges sur des cadavres (on le voit d'ailleurs dans le film Ridicule, avec des grenouilles x)) Donc pour ma part, pas de souci ... Ça devait juste être cher, comme machine. (parce que j'ai quand même lu, pas d'inquiétude :p)

En fait Thétis j'avais demandé à Louis si c'était d'accord ( j'ignorais qui avait créé le prédéfini ) et il est vrai que je m'étais contentée de son accord... Mais s'il me signale qu'il vaut mieux demander, je demande ^^ Merci beaucoup Scarlett =D

Et le prix, bah... Anna a beaucoup économisé ^^ De toute façon elle n'a rien d'autre à payer puisque c'est le médecin qui s'occupe d'elle, alors elle peut décider de mettre de côté autant qu'elle le veut. Et celui qui s'occupait des enchères pouvait aussi ne pas être très branché en physique et ignorer le réel prix de la machine, qu'il aura laissé partir pour un rien.

Merci beaucoup pour vos dernières validations! =D

Ah, d'accord, me voilà rassurée pour tout ^^
Donc, c'est tout bon pour moi !